dimanche 24 février 2008

INTRODUCTION

La théorie des avantages comparatifs constitue, depuis toujours, l’argument de base pour convaincre les résistants au commerce international. Avec l’avènement de la mondialisation, les pays en développement avaient beaucoup misé sur l’agriculture pour essayer de se faire une place au sein du commerce international. Or depuis les négociations dans le cadre du GATT, l’agriculture était soumise à des règles qui permettait à chaque pays d’accordé des subventions à l’exportation et adopter des politiques de restriction (tarifaires ou non tarifaires) à l’importation de produits agricole. Cette disposition du GATT constituait un frein à la politique de libre échange tan défendue par les pros mondialisation, et par conséquent l’argumentation basé sur la théorie des avantages comparatifs ne pouvait plus convaincre. Cette situation peut expliquer en partie l’intégration de l’agriculture aux négociations commerciales multilatérales des années 1990 qui ont conduit à l’AACU (Accord sur l’Agriculture du Cycle d’Uruguay). À partir de ce moment, la libéralisation du commerce des produits agricoles est devenue l’un des sujets les plus controversés des discussions consacrées aux politiques commerciales. Aujourd’hui, un nouveau cycle de négociations dit « du développement » est en cours au niveau de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le débat y est dominé par la question du soutien interne accordé aux agriculteurs ainsi que de l’ouverture des marchés du Nord aux produits Agricoles venant du Sud. On peut donc facilement imaginer toute l’importance que ces deux questions peuvent avoir sur le développement de la plupart de ces pays. En effet, dans beaucoup de pays (du Nord comme du Sud), le commerce des produits agricoles représente une grande partie de l'activité économique nationale et il contribue énormément dans la croissance de la production et dans la création d'emploi dans le secteur agricole.

Dans ce travail, nous allons traiter du cas des subventions agricoles dans l’exemple particulier du Coton, c’est – à – dire du cas où un État ou une association accorderait une aide à une entreprise, un groupement ou une association agricole. Nous allons essayer de dégager les conséquences de ces subventions agricoles sur l’économie des pays producteurs de coton principalement en Afrique de l’Ouest et du Centre. Donc pour mener à bien ce travail, il va falloir dans un premier temps présenter toute l’importance du coton dans l’économie de ces pays; et par la suite identifier les différents types de subvention et les principaux pays ou groupe de pays qui accordent ces subventions.

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